L'une des dernières pionnières de l'association s'en est allée.
Pierrette Lajus était là avec Louis au début d'une belle aventure. Patricia était à la fois leur joie leur préoccupation parce qu'elle cumulait la double peine : naître fragile et différente et ne pas pouvoir prétendre au droit à l'éducation.
Ils sont entrés en résistance avec d'autres parents auprès de Madame Pot. Une résistance créatrice puisque tous ces militants ont donné l'impulsion à un grand mouvement et à un nouveau secteur : le médico-social.
Toute sa vie Madame Lajus a joué son rôle de mère engagée avec Patricia, mais aussi avec certaines de ses amies, quelle a en quelque sorte parrainées.
Non seulement elle n'a pas ménagé son temps, mais l'évolution de l'association a été la préoccupation de toute sa vie.
Lors de l'anniversaire des 50 ans, elle avait largement partagé son expérience, livré l'histoire associative avec son langage choisi et sa parfaite diction, "persuadée que le passé peut nourrir le présent".
Elle n'était pas originaire de la région et avait adopté celle où travaillait son mari, avec qui elle partageait les valeurs du pays minier : "travail et courage".
Louis et elle avaient la conviction que le lien associatif passait par des échanges festifs et que la joie partagée pouvait panser bien des plaies. Ils ont animé pendant de longues années le "Comité des fêtes", en entraînant derrière eux de nombreux bénévoles.
Retrouvez le témoignage de Madame Lajus dans le film des 50 ans de l'association.